Née en 1492. Fille de Charles d'Orléans, comte d’Angoulême, et de son épouse Louise de Savoie. Sœur aînée du roi François 1er.
Elle reçoit une éducation de lettrée grâce à ses parents et notamment sa mère Louis de Savoie. Elle est fiancée à plusieurs reprises à partir de l'âge de 8 ans, mais elle se marie finalement en 1509 le duc d'Alençon Charles IV. En 1515, Marguerite arrive à la cour de son frère, nouveau roi de France, et remplace régulièrement sa belle-sœur Claude de France dans les cérémonies pendant les grossesses de cette dernière. Elle participe au cénacle de Meaux, cercle de réformateurs de la religion catholique autour de l'évêque de Meaux.
Elle s'occupe également de l'éducation de plusieurs princesses : Renée de France, la soeur de la reine Claude ; Catherine de Médicis, envoyée jeune à la cour de France pour épouser le dauphin, futur roi Henri II ; Jeanne d'Albret, sa propre fille, future reine de Navarre et mère du roi Henri IV.
Elle s'occupe également de l'éducation de plusieurs princesses : Renée de France, la soeur de la reine Claude ; Catherine de Médicis, envoyée jeune à la cour de France pour épouser le dauphin, futur roi Henri II ; Jeanne d'Albret, sa propre fille, future reine de Navarre et mère du roi Henri IV.
En 1525, le roi François 1er est capturé à la bataille de Pavie, tandis que son mari, qui s'est échappé et s'est réfugié à Lyon, y meurt. Elle est chargée des négociations avec l'empereur pour la libération de son frère, mais ces dernières achoppent sur l'exigence principale de Charles Quint : la rétrocession de la Bourgogne.
En 1527, veuve et sans enfants, elle se remarie avec le roi de Navarre Henri II. Elle eut deux enfants, dont Jeanne d'Albret, dernière reine de Navarre et mère du futur roi Henri IV. Son fils Jean né en 1529 meurt six mois plus tard en 1530.
En 1534, l'affaire des placards amène le roi de France à prendre clairement position contre la Réforme. Marguerite s'éloigne de la cour et rejoint le royaume de Navarre. Elle tente de récupérer la partie sud du royaume (annexée en 1512 par le roi d'Aragon) en négociant avec Charles Quint, en vain.
Dès 1524, elle se lance en littérature et écrit de la poésie, du théâtre et l'Heptameron, son oeuvre la plus connue.
morte le 21 décembre 1549 à Odos en Bigorre.
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