Elisabeth est née le 22 novembre1602, fille du roi Henri IV et de Marie de Médicis, et sœur de Louis XIII. Elle a 7 ans quand le roi Henri IV est assassiné.
En octobre 1615, âgée de 13 ans, elle épouse Philippe, futur roi d'Espagne (alors âgé de 10 ans) et devient Isabelle de Bourbon, tandis que son frère Louis épouse Anne d'Autriche, sœur de Philippe. Les mariages ainsi arrangés permettent le rapprochement des deux Etats et la neutralisation des paiements des dots : les princesses sont échangées.
Elle est très bien reçue en Espagne, grâce en particulier à sa beauté qui est louée par tous les contemporains et ressort des portrait qu'en ont fait les plus grands artistes de l'époque, et fait bonne impression au futur roi d'Espagne Philippe IV. On attend d'elle le rôle habituel des princesses de sang : favoriser la paix et l'entente entre les deux royaumes et surtout donner un héritier à la couronne d'Espagne.
Elle est très bien reçue en Espagne, grâce en particulier à sa beauté qui est louée par tous les contemporains et ressort des portrait qu'en ont fait les plus grands artistes de l'époque, et fait bonne impression au futur roi d'Espagne Philippe IV. On attend d'elle le rôle habituel des princesses de sang : favoriser la paix et l'entente entre les deux royaumes et surtout donner un héritier à la couronne d'Espagne.
Malgré une intégration rapide à la cour d'Espagne, elle se heurte très vite au comte-duc d'Olivares, favori du roi qui craint pour son influence. Olivares d'un côté entoure la reine de prévenances, de l'autre installe et protège les maîtresses du roi. Il nomme aussi toutes les dames de l'entourage de la reine, à commencer par son épouse la comtesse d'Olivares comme première dame d'honneur et gouvernante de sa maison, qui exercent une étroite surveillance de la jeune reine et la rappelle à l'ordre d'une étiquette espagnole bien plus stricte que celle de la cour de France. La jeune reine vit très mal la tutelle de la duchesse d'Olivares.
Isabelle et Philippe sont couronnés en 1621. Dès cette date (elle a alors 19 ans et le roi 16 ans), elle est régulièrement enceinte. La bonne entente règne dans le couple malgré les infidélités du roi, qui n'a toutefois pas de favorite en titre. La plupart des enfants du couple ne survivent pas, sauf l'infant Baltasar Carlos et l'infante Marie-Thérèse (future épouse de Louis XIV et reine de France).
La naissance de l'Infant Baltasar Carlos (mort en 1646, probablement de l'appendicite), héritier du trône affermit sa position politique face au favori. Elle joue de ses réseaux religieux et rassemble autour d'elle tous les mécontents pour évincer petit à petit le comte d'Olivares et placer des opposants dans l'entourage du roi. La première d'entre eux, qui gardera la confiance du roi après la mort de la reine est une de ses dames d'honneur, la comtesse de Paredes. Les demoiselles et dames d'honneur de la Reine sont issues de toutes les grandes familles nobles d'Espagne et malgré la vigilance du duc d'Olivares, certaines font le lien entre la reine et leur famille, mécontentes du favori.
La reine peut aussi compter sur l'hostilité des infants, frères et sœurs de Philippe IV qui détestent le duc l'Olivares. Petit à petit les factions nobiliaires se détachent du duc et rallient la reine.
La naissance de l'Infant Baltasar Carlos (mort en 1646, probablement de l'appendicite), héritier du trône affermit sa position politique face au favori. Elle joue de ses réseaux religieux et rassemble autour d'elle tous les mécontents pour évincer petit à petit le comte d'Olivares et placer des opposants dans l'entourage du roi. La première d'entre eux, qui gardera la confiance du roi après la mort de la reine est une de ses dames d'honneur, la comtesse de Paredes. Les demoiselles et dames d'honneur de la Reine sont issues de toutes les grandes familles nobles d'Espagne et malgré la vigilance du duc d'Olivares, certaines font le lien entre la reine et leur famille, mécontentes du favori.
La reine peut aussi compter sur l'hostilité des infants, frères et sœurs de Philippe IV qui détestent le duc l'Olivares. Petit à petit les factions nobiliaires se détachent du duc et rallient la reine.
Après l'entrée en guerre de la France contre l'Espagne en 1635, le comte d'Olivares perd lentement son crédit auprès du roi. La reine, qui a pris le parti de l'Espagne contre la France, se révèle une régente efficace pendant que son mari est au front, accompagné du favori. Elle assure un gestion saine des finances et fait voter par les assemblées des différents royaumes d'Espagne les impôts nécessaires, en donnant l'exemple de sacrifices financiers comme la vente de ses bijoux.
En 1643, face aux problèmes qui mettent en péril l'Empire, l'opposition d'une grande majorité de la noblesse et la pression de son épouse, le roi renvoie le comte d'Olivares et déclara à sa tante : "Mon Favori maintenant c'est ma femme", montrant par cette phrase qu'il avait pleinement conscience de l'intelligence politique de la reine Isabelle.
En 1643, face aux problèmes qui mettent en péril l'Empire, l'opposition d'une grande majorité de la noblesse et la pression de son épouse, le roi renvoie le comte d'Olivares et déclara à sa tante : "Mon Favori maintenant c'est ma femme", montrant par cette phrase qu'il avait pleinement conscience de l'intelligence politique de la reine Isabelle.
Elle mourut le 6 octobre 1644 des suites d'un neuvième accouchement.
Sources :
- notice Wikipedia
- Frédérique Sicard, « Une reine entre ombres et lumières ou le pouvoir au féminin : le cas d’Isabelle Bourbon, reine d’Espagne, première femme de Philippe IV (1603-1644) », Genre & Histoire [En ligne], 4 | Printemps 2009, mis en ligne le 01 septembre 2009,
URL : http://genrehistoire.revues.org/736 [consulté le 9 mars 2014]
URL : http://genrehistoire.revues.org/736 [consulté le 9 mars 2014]
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